Pour cette séance, on a d’abord commencé par un petit exercice ludique, « les 5 minutes pour… » et cette fois-là, c’était « 5 minutes pour inventer des insultes ». En 5 minutes, il fallait donc inventer le plus d’insultes avec les consignes suivantes :
- soit un mot qui n’existe pas (par exemple « bourdoulfitrac ») ;
- soit en utilisant des mots qui ne sont normalement pas des insultes (par exemple « espèce de casserole cabossée »).
Pas si simple d’inventer des mots et peut-être encore moins de comprendre comment détourner des expressions qui n’ont a priori rien d’agressives !
On s’est ensuite replongé dans les textes de Sylvain Levey, Dominique Richard et moi-même et on a essayé de répondre à 2 questions :
- Qu’est-ce que ça raconte ?
- Qu’est-ce que ça ME raconte ?
Là aussi, pas si facile de résumer sans répéter et de mettre ses mots, ses questions, ses doutes à l’écho d’un sous-texte qui frémit dans l’air.
Et puis, on est rentré en plein dans l’écriture, en prenant une des situations de ces trois textes pour la faire sienne. S’imaginer personnage dans la scène, écrire son monologue, ce qu’on aurait dit pour se présenter, se défendre ou au contraire attaquer. Et accepter de lire ses propres mots tout neufs aux autres pour en parler et entendre ce qui résonne !
Enfin, on s’est attaqué à Twitter (sans twitter pas encore autorisé sur les PC du Collège à cause d’une autrice qui a oublié de prévenir en amont !) D’abord pour réfléchir ce que c’est, à quoi ça sert et puis pour dépasser les « footballers », « les stars », « les politiques », tous ceux donc qui ont des choses « si » passionnantes à raconter au monde. On s’est rappelé que Twitter sert aussi en cas de catastrophes, d’événements, de drames où la communication doit se faire vite ou sans le prisme d’un état qui contrôlerait certains messages… On a lu ce texte et on en a fait des tweets sur des grilles de 140 caractères.
Et c’était déjà fini ! Heureusement que ça recommence le 12/11, avec tout ce qu’on a encore à écrire !